L’initiative a réuni samedi 1erDécembre des femmes de différents profils.
Le but est d’avoir pour les femmes un espace d’échange pour parler des problèmes qu’elles rencontrent et surtout la liberté de se vider par rapport aux injustices qu’elles subissent.
Cet espace permet aussi aux participantes d’apporter des solutions aux problèmes qu’elles rencontrent.
Le cadre est familier. Tapis marocain, au centre des oranges, couleur de la campagne des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites au femmes et enfin des plantes du terroir, utilisées majoritairement par les femmes maliennes, le tout dans un décor artistique d’œuvres de la plasticienne Malienne Mariam Ibrahim MAÏGA. Nous sommes à l’espace culturel SIIF’ART à Badalabougou.
Au niveau des statistiques et à partir de ce qui se passe au tour de nous il y’a une recrudescence de violence sexuelle. Cela est dû selon Fadi, déjà active dans le domaine des violences basées sur le genre à la crise sécuritaire au nord du pays, chose qui a aussi facilité selon elle l’accès des jeunes aux stupéfiants de tout genre.
Tout ça est aggravé par l’impunité, qui fait que les auteurs ne sont pas poursuivis. A cela elle ajoute l’inexistence de suivi psychologique pour les victimes même quand celles-ci ont le courage de dénoncer.
Nous sommes à une causerie entre filles, une initiative de maliennemoi association et de l’espace culturel SIIF’ART dont la promotrice Mariam Ibrahim Maiga est l’une des artistes plasticiennes la plus féministe du Pays.
Pour elle, il est important de lever le tabou par rapport à ce sujet et amener les femmes à plus de solidarité entre elles. Ici sans se juger, nous nous écoutons, ce qui permet à chacune de se détendre et d’aller de l’avant en vidant son sac conclut-elle.
Pour conclure, les échanges restent confidentiels pour pérenniser l’initiative.