Sali est une jeune femme mariée qui cohabite avec Aicha, sa belle-mère. Cette dernière donne toujours l’impression d’aimer sa belle-fille en présence de personnes étrangères alors qu’elle lui rend la vie conjugale infernale.
Humble et discrète, Sali n’a pas facilement accepté de nous raconter le calvaire qu’elle vit dans son foyer. Pudeur oblige aussi ! En effet, sa belle-mère Aïcha lui fait voir de toutes les couleurs en soufflant sur le chaud et le froid en fonction de ses intérêts. Ainsi, elle fait semblant d’aimer et de respecter sa bru devant les autres, notamment son fils.
A deux, l’ambiance est des plus désagréables, c’est là qu’on découvre son vrai visage. «Seules, elle ne m’adresse pas la parole et ne m’implique dans aucune responsabilité relevant de mon devoir de femme mariée», nous raconte Sali, dont le couple partage le même appartement avec la maman de son époux.
Pour Sali, sa belle-mère change de couleur comme un caméléon. Une vraie hypocrite qui «montre à tout le monde qu’elle m’aime. Elle se permet de me taquiner ou encore de demander mon avis sur des sujets comme si nous sommes les meilleures amies du monde devant les autres. Mais, quand nous nous retrouvons seules, elle m’empêche de jouir de certaines libertés comme regarder la télé ou encore écouter la musique», témoigne la malheureuse jeune mariée outrée par ce jeu double visage de celle pour qui elle a beaucoup de respect.
«Elle ne se gêne pas à rentrer dans notre chambre à coucher pour parler avec son fils… Elle va jusqu’à exiger à ce que je change la manière de faire notre lit conjugal…», se plaint-elle. Elle a beau demandé à son époux de prier sa mère de ne plus rentrer dans leur chambre conjugale, rien à changer.
«Quand mon mari entre du travail, sa maman le retient dans sa chambre jusqu’aux environs de minuit. Je suis déjà couchée quand il décide de rejoindre la chambre conjugale», déplore la pauvre jeune mariée très préoccupée par cette situation. Là aussi, les discussions avec son mari pour lui consacrer le minimum de temps n’ont pas abouti. Et si Sali est aujourd’hui loin de sa famille, c’est grâce au lien conjugal. Et elle a droit à plus de considération de la part de son mari et de sa belle mère.
«Le matin, mon mari me dépose à mon travail et le soir je me débrouille pour revenir seule. Je ne fais pas la cuisine encore moins les courses au marché…belle mère Aïcha m’en empêche…», dénonce-t-elle. Même ses bonnes actions sont mal interprétées et suscitent la colère de la mère de son mari. «Un jour, je me suis permis de faire son linge. Quand elle l’a su, elle s’est énervée. Depuis ce jour, je n’ai plus touché à ses habits», témoigne Sali.
Le hic, est que son mari pense que maman est irréprochable alors qu’elle est la source du calvaire de son épouse.
En écoutant cette histoire, on comprend aisément pourquoi de nombreuses mariées craignent de cohabiter avec leurs belles-mères. Et ils sont nombreux les maris qui préfèrent vivre à part pour la paix dans le foyer, car belle fille et belle sont toutes souvent fautives.