Le but de cette initiative de libérer la parole, est de permettre aux parents de prendre conscience du phénomène des viols sur enfants. Maliennemoi œuvre pour une enfance épanouie et sans violation aucune des droits des enfants, spécifiquement les filles. C’est pour cela que nous avons choisi de vous d’écrire ces différentes histoires. Ce n’est point surprenant, ce sont des faits qui se passent autour de nous. Faisons donc attention.
Mère de la victime: J’ai une fille âgée de 8 ans. Depuis l’an passé, je me rends à mon activité quotidienne, la couture. Et pendant mon absence, ma fille raconte à ses amies les tristes faits qui lui arrivent.
Un jour, alors je rassemblais le linge sale, je découvrais son sous-vêtement tâché de sang et déchiré. Confuse, j’ai cru que c’était ma petite sœur qui empruntait les sous-vêtements de ma fille tandis qu’elle avait ses menstrues. Celle-ci nia les faits et cela me rendit plus perplexe. Je n’arrivais pas à expliquer la présence de sang sur le sous-vêtement de ma fille de 8 ans. Des jours passèrent, et un soir à mon retour du centre de couture, ma petite sœur m’accueilli avec une nouvelle foudroyante: elle me rapporta qu’elle avait surpris ma fille racontant à ses amies ce que le fils adulte de l’habitation voisine, faisait subir à ma petite fille. Plus précisément, j’appris ce soir que le fils de mon voisin, pendant mon absence, appelait ma fille comme pour la commissionner, puis la faisait entrer de force dans une pièce et abusait d’elle. Ensuite, afin de faire taire celle-ci, il lui balançait des menaces de mort. J’ai tellement eu mal que cela m’a effondré. Une fois au centre de santé, nous avons été informés que la petite avait contracté des infections suites aux viols répétés
Maliennemoi: Qu’avez-vous ensuite fait du fils de votre voisin responsable de ces actes ignobles?
Mère de la victime: J’ai immédiatement voulu me rendre à la police pour déposer une plainte. Seulement, les gens m’ont interpellé pour me rappeler que les deux frères ainés du jeune homme étaient en prison, et que cette plainte poserait un problème très grave. Je me suis alors rendue chez les parents du jeune homme pour les aviser des actes de leur fils, mais ce dernier nia les faits tout comme ses parents d’ailleurs.
L’affaire a néanmoins prit de l’ampleur et la chance que j’ai eue, est que cette famille vivant dans une cour commune, une tierce voisine avoua avoir vécu la même chose. Elle raconta que la veille desdits évènements, elle sortait pour se rendre à la boutique, et confia sa maison au jeune homme, qui quelques minutes plus tard après son départ entrait dans la pièce. Il retira les dessous de sa fille et baissa son pantalon quand de coup de grâce, la voisine effleurait le seuil de la porte. Elle lui hurla et celui-ci sortit en courant. En outre, j’appris que ce jeune homme abusait également de sa propre petite sœur malade et de ses sœurs consanguines.
Contre mon gré, je n’ai pas pu porter plainte du fait de la pression familiale. Cela m’attriste beaucoup de le voir en liberté, de savoir qu’il demeure un danger pour les autres enfants. Ce qui me fait mal c’est de savoir que ma fille restera traumatisée à vie, et qu’il n’ait pas répondu de ses actes devant la Justice.
Ce que vous fait est tres bien
Le silence aussi une complicité. Il faut dénoncer ce crime. Même si ses frères sont en prison, il demeure un criminel. Ses parents sont aussi pire que lui. Ce prédateur sexuel a sa en prison si il fera d’autres victimes.
dénoncer et poursuivre les auteurs pour limiter le nombre de victime c’est l’un de nos objectifs. Aidez nous à toucher le plus grand nombre de maliens en partageant les témoignages qui sont sur le site.
Merci à tous