«Je n’ai pas choisi ce métier, il fait partie de moi» dixit Mariam Ibrahim Maiga
Sa joie contagieuse rime avec son humilité. Mariam Ibrahim Maïga est un personnage séduisant et captivant. La jeune artiste plasticienne est née à Gao dans la 7e région administrative du Mali en 1986.Très tôt, consciente de son penchant pour les beaux arts, Mariam passe le concours d’entrée au Conservatoire des Arts et métiers Multimédia Ballafasséké Kouyaté, après son baccalauréat en 2007. Elle y décroche un diplôme d’études supérieures en art plastique. Durant sa formation au conservatoire, Mariam Ibrahim Maïga apprend à réveiller le génie qui dormait en elle, en participant à des ateliers de formation artistiques comme la peinture, la vidéo, la photo, l’illustration, la sculpture. Pour compléter ses acquis. La jeune artiste occupe des postes de stagiaire, notamment dans une Agence de communication, à la Maison de la photographie à EDIS, une maison d’édition.
Assoiffée d’une grande liberté de création artistique, Mariam Maiga décide de voler de ses propres ailes.
Pour l’artiste, la peinture fait partie d’elle, elle la fait vivre. Sans ce métier, elle aurait sûrement des problèmes de respiration, car c’est son souffle.
Engagée, avec son pinceau, Mariam saute sur tous les sujets: les opprimés, la réconciliation, la paix, la précarité et l’injustice sociale. Il est important pour elle d’apporter un peu de bonheur à tous les malheurs avec son art. Du coup, Mariam est inspirée par son regard. Elle s’attend à ce qu’un jour ses idées parlent d’elle- même en son absence. Le pinceau l’aide à dire sans détours ce qu’elle voit en tenant compte du respect d’autrui. Le plaisir de pouvoir partager sa passion, avoir un échange avec d’autres personnes sur l’appréciation de ses peintures est gratifiant d’après elle. De ce fait, la peintre dit avoir participé à beaucoup d’expositions comme «Peindre la paix» du Centre Anw Ko Art en peinture, à la résidence Regard de femme au Burkina Faso, organisée par l’Association des femmes plasticiennes de l’Afrique sub-saharienne (Aipass) dont elle est membre et représentante au Mali. Elle a aussi montré son savoir-faire à «Mali Musow» en photo le 8 mars 2014 avec beaucoup d’autres.
Après l’ouverture de son atelier «Tim ‘Arts», sis à Baco-Djicoroni en face du Lycée Soundjata Keïta, Mariam a eu à faire sa première exposition personnelle «One Love» en la mémoire de Robert Nesta Marley. Elle a organisé pour la première fois une exposition collective au sein dudit atelier le 22 Septembre 2014 dont l’intitulé était «INDEPENDANCE, je me libère et j’évolue».
Rien qu’à regarder les œuvres de Mariam et des thèmes qui l’inspirent on comprend aisément qu’elle est un talent engagé. Pour elle, dans l’art, c’est l’amour du métier et la patience qui leur maintiennent en vie.
J’ai apprécié ce site,c’est très émouvant sur tout au niveau de la culture et la santé il faut essaie de mettre des ingrédients c’est à dire agrandir un peux.Car la culture malienne est très riche quant à la santé elle est l’une des facteur le plus intéressante.Je vous souhaite un bon vent.
toutes mes félicitations à Mariam Ibrahim MAIGA, qui, en plus de son tallent, est aussi un personnage sans façon, humble et ouverte à tout le monde.
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